Page 25 - CATA CHAUFFAGE 2018
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LA CHAUDIÈRE À BOIS
MIEUX
COMPRENDRE
Les chaudières à bois bénéficient désormais d’innovations technologiques et de matériaux de conception
évolués qui leur permettent d’afficher de très bonnes performances : ce sont des solutions de chauffage
économiques et écologiques.
Comment ça marche ?
La chaudière à bois fonctionne sur le même principe que les chaudières classiques à gaz ou à
fioul : le combustible brûle dans le foyer et les calories sont transmises du générateur aux émetteurs
de chaleur (radiateur ou plancher chauffant) par un circuit de chauffage central. Le système peut
Air primaire
également produire de l’eau chaude sanitaire (ECS) par l’intermédiaire d’un ballon de stockage.
• À bois bûches à combustion inversée : l’air primaire est introduit par le dessus du foyer et en
descendant il sèche le bois qui est posé manuellement sur la grille foyère. L’air secondaire
alimente la combustion, le bois brûle par le dessous. Les gaz à haute température sont
évacués via un échangeur qui est raccordé au circuit de chauffage.
La version « tirage forcé » ou « turbo » :
La circulation de l’air primaire et secondaire est assurée par un ventilateur. Son débit est
régulé en fonction du besoin de chaleur. Le rendement de la chaudière peut atteindre
85 % et son autonomie s’améliore.
Air secondaire
• À bois pellets ou granulés : l’alimentation en combustible est automatisée et régulée en
fonction de la température de consigne et de la consommation de la chaudière. L’évacuation
des cendres est mécanisée.
Le système de régulation est équipé de sondes qui analysent en permanence le processus de
combustion et permet d’optimiser les performances de la chaudière.
Bien dimensionner son équipement
pour se chauffer au bois
Pour développer toutes les performances d’une chaudière à bois, il est important d’adapter sa
puissance à chaque situation : climat, isolation de l’habitation ou dimensions de la pièce d’installation
de la chaudière.
• Pour un chauffage à bois bûches, un appareil de petite puissance est recommandé car
ce type d’équipement est conçu pour fonctionner à plein régime : une chaudière à bûches
tournant au ralenti s’encrasse plus rapidement. Les rendements vont de 50 à 90 % selon
les modèles. L’autonomie, elle, est comprise entre 4 et 6 h, voire plus dans le cas d’une
chaudière à accumulation.
• Une chaudière à pellets est à préférer pour un fonctionnement constant, au ralenti, sans
succession de démarrages et d’arrêts. Son installation nécessite la mise en place d’un silo
adapté à la bonne conservation des granulés de bois qui doivent rester parfaitement secs :
l’humidité provoquant le gonflement et la destruction des granulés !
L’acquisition d’une chaudière à bois
Donne droit à un crédit d’impôt qui peut être majoré lorsque l’achat intervient dans le cadre d’un bouquet de travaux et vient en
remplacement d’un ancien dispositif de chauffage au bois*.
Pour en bénéficier, il est indispensable que l’équipement et l’installation soient assurés par un professionnel.
*Voir conditions CITE : impots.gouv.fr